Copropriétaires : doivent-ils être informés sur la qualité de l’eau qu’ils consomment ?

Une eau de meilleure qualité est gage de bonne santé pour tous ceux qui la boivent. Les copropriétaires d’un immeuble sont également concernés par la qualité de l’eau qu’ils consomment. En effet, il n’est pas rare de constater des cas d’infections dues à l’eau consommée par les habitants d’un immeuble.

Ainsi, l’eau consommée par les copropriétaires d’un immeuble doit respecter certaines normes.  Voici dans cet article quelques informations nécessaires pour consommer une eau saine.

 

Procéder à l’installation des filtres à eau

 

La mise en place des systèmes de filtration d’eau est un atout incontesté pour obtenir une eau de bonne qualité. Généralement, les copropriétaires en quête d’une eau pure peuvent installer des systèmes de filtration de l’eau dans les parties communes de la copropriété. 

Toutefois, cela nécessite un consentement mutuel des copropriétaires qui doivent aussi trouver un accord avec le conseil d’administration. Par conséquent, ils doivent définir ensemble les lois qui régissent l’installation des filtres à eau dans leur copropriété.

Cependant, le choix du type de filtres à eau doit se faire en fonction des besoins individuels de chaque copropriétaire. L’utilité des filtres à eau réside dans leur capacité à éliminer les impuretés, les bactéries, et les autres contaminants de l’eau. Certains filtres améliorent aussi le goût de l’eau. 

Il existe plusieurs types de filtres à eau utilisés pour leur efficacité. Les filtres à charbon actif sont utilisés depuis les anciennes décennies. C’est un type de filtre à eau très souvent vu dans les zones rurales.

Néanmoins, il n’est pas rare de constater l’utilisation des filtres à charbon actif dans certaines zones urbaines. Les filtres ultraviolets sont aussi une catégorie de filtre utilisés par les copropriétaires d’un logement.

Pour avoir une eau saine, chaque copropriété doit définir un choix précis du type de filtre à eau qui l’est convenable. Les recommandations du fabricant doivent aussi être suivies à la lettre.

 

Une sensibilisation axée sur les risques pour la santé

 

Une campagne de sensibilisation portant sur les risques d’une eau de mauvaise qualité doit être organisée par le syndic pour sensibiliser les copropriétaires. Cependant, le syndic de copropriété se chargera de recueillir les idées de chaque copropriétaire et en faire une synthèse.

Les idées et apports de chaque copropriétaire concernant la qualité de l’eau sont étudiés et les mesures nécessaires sont prises. Avec la contribution de chaque copropriétaire, la qualité de l’eau devient au fur et à mesure meilleure.

Il est important que tous les copropriétaires aient une idée des risques liés à une eau de mauvaise qualité. En effet, plusieurs copropriétaires ne savent pas qu’une eau impure est source de maladie infectieuse.

L’eau étant contaminée regorge d’une panoplie de parasites, virus qui peuvent entraîner une gastro-entérite. La fièvre typhoïde est aussi l’une des maladies qui peut causer une eau contaminée. Sur le long terme, la consommation d’une eau de mauvaise qualité pourrait être source de certaines maladies plus graves.

De plus, l’eau de qualité médiocre cause encore plus de dommage conséquent aux enfants et personnes âgées. En effet, le système immunitaire des enfants et personnes du troisième âge est un peu faible par rapport à celui des adultes.

 

La mise en place des programmes de surveillance de la qualité de l’eau

 

Les programmes de surveillance de la qualité de l’eau sont élaborés par les copropriétaires pour s’assurer de la qualité de l’eau consommée. En effet, des comités sont créés pour faire part de leurs remarques sur la qualité de l’eau de chaque période.

Certains copropriétaires n’hésitent pas à trouver un accord avec la compagnie d’eau. Cela leur permet de s’assurer de ce que l’eau qu’ils consomment est exempte de contaminants. Toutefois, des copropriétaires trouvent un accord avec un laboratoire indépendant pour vérifier la qualité de l’eau.

Le comité de suivi de la qualité de l’eau est vital pour la bonne marche des programmes de surveillance. Le comité doit être présidé par un coordonnateur préalablement désigné entre les copropriétaires. Ensuite, l’identification des problèmes potentiels liés à la qualité de l’eau est indispensable afin de trouver les solutions palliatives.

Les odeurs étranges et la faible pression d’eau font partie des troubles récurrents qui portent atteinte à la qualité d’une eau. Une fois ces problèmes remarqués, le comité se chargera d’établir un plan d’action adéquat.

Une collaboration avec les experts est à privilégier. Que ce soit des professionnels en plomberie, des ingénieurs en environnement, leur apport est toujours d’une grande aide.

Les laboratoires d’analyse sont également des structures compétentes qui s’occupent d’effectuer des tests de qualité. Les résultats fournis révèlent très souvent les problèmes liés à la qualité de l’eau.

 

L’installation d’un système d’alerte en cas de problème lié à la qualité de l’eau

 

Le système d’alerte en cas de problème lié à l’eau peut être mis en place par les copropriétaires. C’est un système de prévention qui est chargé de détecter toute contamination dont est victime l’eau. La qualité de l’eau est automatiquement repérée par le détecteur du système d’alerte.

Ainsi, les problèmes liés à la qualité de l’eau sont détectés et les dispositions nécessaires sont prises. Avec la mise en place du système d’alerte, la santé des copropriétaires est protégée. 

En effet, la mise en place d’un système d’alerte de qualité passe par l’observation de certaines étapes indispensables. En premier lieu, la copropriété évalue les risques liés à la contamination de l’eau par les microbes et les produits chimiques.

Cette évaluation permet de déterminer les mesures de protection nécessaires à mettre en place. Toutefois, cette démarche d’évaluation peut être faite par un professionnel qualifié du domaine de l’eau. Ensuite, une série de tests de qualité de l’eau doit suivre pour confirmer le système d’alerte idéal à mettre en place.

Enfin, le système d’alerte choisi peut inclure des notifications par email, SMS et autres moyens de communication. Cela permet d’informer chaque copropriétaire de la qualité de l’eau en temps réel. Cependant, un responsable de l’envoi des alertes doit être désigné.

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