Comment choisir un syndic de copropriété ?
Vous vivez dans une copropriété, et vous cherchez un syndic. Sera-t-il bénévole ou professionnel ? Peu importe qui soit, il est impératif pour vous de comprendre votre copropriété par cœur et connaître son mode de fonctionnement. Dans cet article nous allons faire le point avec vous.
D’abord, une copropriété c’est quoi ?
En effet, afin de pouvoir mieux choisir votre syndic de copropriété, vous devez en premier lieu commencer par une compréhension de base de ce qu’est la copropriété et comment fonctionne-t-elle.
Comme réponse à cette question si importante, la copropriété est un type de logement où plusieurs personnes partagent à parts égales un bien immobilier dans son ensemble, souvent composé d’un certain nombre de lots (étages).
Chaque propriétaire a le droit de voter, pendant une durée bien déterminée, sur la personne adéquate qui prendra charge d’entretenir les installations de l’immeuble et de gérer raisonnablement ses dépenses. Cette personne est nommée “syndic”. De même, les propriétaires habitant dans le même bâtiment sont appelés “copropriétaires”.
Les différentes parties d’un immeuble
Contrairement au logement individuel, la vie en copropriété se caractérise par un certain nombre d’aspects. Entre autres, les parties dont il se compose un immeuble se répartissent entre deux catégories. Nous citons notamment :
- Les parties privatives.
- Les parties communes.
Les parties privatives
En effet, la nature de ce logement offre à chaque copropriétaire des parties dites privatives. Qui sont des espaces qui lui appartiennent spécifiquement. Il peut donc en jouir de la manière dont il le souhaite (location, résidence principale, résidence secondaire), tant qu’il respecte le règlement intérieur de la copropriété.
Ce dernier est sous forme d’un document contenant un certain nombre d’obligations : comme le fait d’utiliser un appartement à usage exclusif d’habitation (et donc de ne pas en faire un local commercial par exemple) etc.
C’est notamment la partie privative de chaque copropriétaire qui détermine ses tantièmes, ses parts en quelque sorte en lui offrant un certain nombre de droits de vote, et donc une participation égale aux différentes charges de l’immeuble.
Les parties communes
Les parties communes sont partagées par tous les copropriétaires en règle générale. Leur entretien leur incombe de manière égale. Cela peut prendre la forme d’une répartition des tâches dans une petite copropriété.
Mais dans la majorité des cas, il s’agit des charges de copropriété, payées à hauteur de leur quota par tous les copropriétaires, et qui font ensuite objet d’une délégation de tâche à une entreprise privée (ou au recrutement d’un salarié).
A noter que toutes les parties communes ne sont pas partagées par tous les copropriétaires. Néanmoins, il y a quelques exceptions à tenir en compte, prenons le cas d’une résidence de trois immeubles.
Dans ce cas, l’entretien du jardin par exemple sera partagé équitablement entre ces trois copropriétaires de chaque immeuble. En revanche, l’entretien de la cage d’escalier de l’immeuble numéro deux ne repose que sur les copropriétaires de ce dernier.
Le principe des charges dans une copropriété
Ainsi, les copropriétaires paient chaque mois des charges, pour l’entretien des parties communes de la copropriété. Ils sont solidaires dans l’entretien de leur propriété commune, et doivent mutualiser la plupart des travaux, qu’il s’agisse :
- Du système de chauffage au mécanisme de ventilation des immeubles ;
- Des espaces verts qu’ils partagent et dont ils possèdent tous une petite part.
Maintenant que vous êtes devenu expert dans le fonctionnement de la copropriété. Vous êtes tout à fait en mesure de comprendre ce qu’est un syndic de copropriété et comment ce dernier est amené à agir pour gérer la copropriété. Ainsi, deux options s’offrent à vous sur la manière de choisir votre futur syndic.
Choisir son syndic de copropriété : les indispensables à connaître
Syndic professionnel
La façon de choisir un syndic de copropriété dépend largement du type de l’immeuble, de sa taille et du nombre de lots existants. Par exemple, une grande copropriété avec 50 immeubles et pas moins de 1000 logements, par exemple, aurait besoin d’un syndic capable de gérer ses missions.
De plus, de gérer tous les problèmes juridiques et financiers qui pourraient survenir sans impliquer le reste des propriétaires. Dans ce cas, il faudra impérativement un syndic professionnel doté d’une grande confiance.
Principales missions d’un syndic professionnel
Lorsque vous faites affaire avec une société pour un syndic de copropriété, vous n’avez pas à vous soucier de grand-chose. Car veiller à maintenir le bon fonctionnement de l’immeuble fait partie de ses missions. Les fonctions générales du syndic comprennent :
- La tenue des livres et des registres ;
- Le suivi des opérations quotidiennes de la copropriété.
Effectivement, tout doit être précis, concis et à jour. Les copropriétaires doivent également être informés des opérations générales en cours et de tout événement majeur pouvant affecter l’entreprise.
Néanmoins, le syndic doit mettre tous les documents qui doivent être déposés par le tribunal. En plus de cela, le syndic de copropriété doit déposer des rapports auprès de la compagnie d’assurance au nom de l’immeuble afin qu’il puisse déposer des réclamations en vertu de sa police.
Cependant, le syndic devra tenir ses livres et remplir tous ses documents. Il est important que les copropriétaires comprennent qu’ils doivent effectuer des paiements mensuels au syndic. Dans le cas contraire, ils peuvent perdre leur statut de copropriétaire.
Un autre devoir du syndic professionnel est de gérer la fiducie et la copropriété. L’agent doit être en mesure de conseiller les copropriétaires sur la façon de gérer leur bien et de le rentabiliser.
Quelle procédure à suivre pour élire un syndic professionnel ?
Avant que l’agent ne commence à travailler avec une copropriété en particulier, les copropriétaires doivent signer la convention de copropriété.
Même s’il n’y a pas de contrat formel, les copropriétaires doivent savoir que le syndic choisi devra expliquer tout ce qui se passe à l’intérieur de leur bâtiment. Ils devraient également savoir quelles sont leurs obligations et responsabilités envers leur futur syndic.
Syndic bénévole
Dans le cas de plus petites structures, nous parlons rarement de syndic professionnel. En effet, nous faisons plutôt référence à un syndic bénévole. Dans le cas extrême, ce syndic bénévole est un copropriétaire lui-même.
C’est donc une personne pleinement concernée par la vie de la copropriété. Il s’agit souvent d’une personne qui a du temps (un retraité par exemple), ou d’un professionnel du droit qui assume cette responsabilité sans but lucratif.
En fait, ne pas poursuivre de but lucratif ne signifie pas travailler gratuitement. En effet, le syndic bénévole peut se faire défrayer de toutes les sommes qu’il engage de sa poche au nom de la copropriété, ou du temps passé sur les dossiers.
Ainsi, il arrive souvent que dans une grande copropriété, un syndic bénévole touche environ 10.000 euros par an pour les missions accomplies dans le cadre de son mandat. Cela peut paraître élevé, mais dans les faits, ce n’est vraiment pas énorme.
A l’inverse, les syndics de copropriété professionnels ont souvent la main lourde sur les honoraires. Par exemple, ils ont tendance à facturer chaque acte à la copropriété. Qu’il s’agisse de se déplacer pour constater un événement (incident, accident, l’envoi d’un courrier aux copropriétaires), ceci implique véritablement un coût.
Sans compter qu’ils ont tendance à augmenter leur marge sur les travaux réalisés au sein de la copropriété. Car, par définition, un syndic professionnel a un but lucratif. Là où, le syndic bénévole ne travaille pas pour une entreprise, mais il donne de son temps (certes rétribué) à l’intérêt général de la copropriété. Ainsi, voici la principale nuance entre les deux types de syndic possibles. A vous de faire votre choix lors de l’assemblée générale.
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